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CENTRE DE COWORKING

Décembre 2017 

Nous avions comme demande de concevoir un centre de coworking en milieu rural par groupe de 2.

 

CONCEPT :

 

Aujourd’hui, la ville est un milieu physique dit « milieu urbain » où se concentre une forte population humaine, et dont l’espace est aménagée pour faciliter et concentrer ces activités : habitat, commerce, industrie, éducation, politique, qui sont les point essentiels du bon fonctionnement de celle-ci.

Par opposition, la campagne est une vaste étendue de pays plat, et dégagé dite « zone rurale ». 

L’agriculture domine dans ses milieux et l’activité tertiaire se fait rare.

 

La relation campagne-ville est difficile : l’étalement urbain se poursuit, les campagnes disparaissent du fait du manque d’activité. De nouvelles recherches se poursuivent sur l’idée d’une « urbanisation de la campagne ». L’idée qui s’en dégage est que la ville et la campagne seraient deux entités partageant un champ où se déploient et se combinent, selon des modalités propres à chacune, des caractères à la fois urbains et ruraux. Dans ce contexte, le défi ne serait donc pas simplement d’empêcher l’étalement urbain, mais d’assurer la meilleure urbanisation possible de la campagne sans perdre la qualité de vie au sein du milieu rural.

Le sujet ici, est la création d’un espace de coworking, dans un bâtiment situé à Monceaux, en pleine campagne. Le coworking est né au sein des villes, afin de permettre à différentes entreprises de se rencontrer, d’échanger et de travailler ensemble.

La difficulté est donc de créer un lieu capable d’attirer, et d’accueillir des personnes actives, ou non, avec les même qualités et services que peut offrir la ville.

De cette difficulté est né notre idée : concevoir un ville miniature dans un espace défini d’environ 500m2.

 

Reprenons donc les critères d’une ville type : Commerce, Industrie, Education, Politique et Culture.

Pour rendre le bâtiment attractif, nous allons développer pour chaque pôle, une ou plusieurs activités :

-Le commerce : ce pôle regroupera une boulangerie, sandwicherie le matin. Un salon de thé tout au long de la journée, et enfin un bar à tapas/cocktail le soir. Ce lieu pourra être louer, en raison de conférence ou rendez-vous, réunion professionnelle.

-L’industrie sera exprimée par l’espace coworking et le rassemblement des différents corps de métier et entreprises.

-L’éducation sera mise en avant avec la création d’un espace « garderie » uniquement accessible aux personnes utilisant les services du bâtiment, ex : professionnels, employés…

-La Politique et la Culture seront regroupés au sein d’une même zone avec une bibliothèque, des archives, recueil, journaux mais aussi des ordinateurs et des écrans afin de se tenir informé de l’actualité en continu, de la vie politique et de se donner la possibilité de faire des recherches, de se cultiver.

 

En résumé, ce lieu devra permettre aux habitants de la campagne de Monceaux d’avoir accès aux mêmes activités que peut offrir une ville tout en conservant les bienfaits de leur village. Le but étant de changer la manière de penser la campagne.

Cet espace permettra de stimuler les échanges, de développer le milieu rural mais aussi de conserver l’emploi au sein de celui-ci par la création de nouveau postes.

 

A l’intérieur du bâtiment, nous retrouverons une mise en abime, avec des petites maisons délimitant chaque activité. Celles-ci ne seront pas fermés afin de garder le contact, et la notion de coworking. De plus, le fait de ne pas empêcher la vision au sein de ces petites maison rappelle la ville où l’expression « le but est d’être vu » lui est attribuée.

Une opposition au sein du bâtiment sera donc créée : 

-L’opacité en ce qui concerne les espaces dédiés aux enfants et à l’espace détente.

-La transparence pour les espaces de travail et de commerces. 

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